Se mettre en forme avec Djamboola Fitness
Un lundi soir d’avril, j’ai essayé avec une amie un cours de Djamboola Fitness, un entraînement cardiovasculaire inspiré de danses africaines.
Bouger dans une ambiance festive
D’entrée de jeu, je dois dire que j’ai fait cette activité au sous-sol de l’église Saint-Arsène, sur la rue Bélanger à Montréal. Comme les cours se donnent dans une multitude d’autres lieux, l’expérience que je décris peut évidemment varier.
Donc dans mon cas, la participation au cours n’a nécessité aucune organisation préalable. Pas besoin de réserver sa place, on n’avait qu’à se rendre à la séance qui nous intéressait, les dates, heures et emplacements des cours étant à l’époque affichés sur la page Facebook de l’organisme.
Absence de vestiaire oblige, il valait mieux arriver déjà habillé pour l’occasion. Il y avait toutefois une pile de chaises sur lesquelles on pouvait au moins déposer nos manteaux et nos sacs. Une personne à l’entrée a pris nos paiements (comptant seulement). Puis le cours a commencé!
Sur la page Facebook de Djamboola Fitness International, on décrit le cours ainsi : « De petites chorégraphies simples et faciles à suivre pour tout le monde, majoritairement faites de danses africaines, mais également un peu de hip-hop, R&B, Ragga-Dancehall, Zouk-Kizomba et autres danses du monde. » C’est vrai que les chorégraphies sont assez simples, mais pas nécessairement faciles à suivre, surtout si on n’a jamais exécuté ce type de mouvements. Dans mon cas, j’essayais tellement de suivre la chorégraphie que je n’ai pas beaucoup transpiré. J’imagine qu’à force d’assister aux cours, on devient moins perdu.
Le cours a tout de même passé très vite! C’est un bon moyen de bouger sans avoir l’impression de faire un entraînement. Le Djamboola Fitness constitue aussi une option intéressante si vous aimez danser, mais avez peur d’avoir l’air ridicule : vous aurez certes l’air fou, mais vous ne serez pas le seul ou la seule et personne ne vous jugera!
Ce que ça prend : des vêtements confortables et des chaussures de sport qui absorbent bien les chocs (le plancher du sous-sol d’église où j’ai eu ma séance était plutôt dur). Vous pouvez aussi apporter une serviette pour vous éponger après le cours si l’endroit ne comporte pas de douche.
Ce que ça coûte : lorsque j’ai essayé ce cours au printemps 2017, le coût était de 10$ par personne. Signe que cette activité physique a gagné en popularité, des séances sont maintenant offertes un peu partout au Québec dans divers établissements : YMCA, écoles, centres communautaires, Nautilus Plus, etc. Les prix varieront donc selon l’endroit. Voyez la liste complète des emplacements où se donnent les cours sur le site web de l’organisme.
Points positifs : c’est probablement l’activité la plus démocratique que j’ai essayée jusqu’à maintenant. Il y avait environ une quarantaine de personnes, majoritairement des femmes, de tous les âges, toutes les origines ethniques, tous les styles et toutes les silhouettes. Il y avait même une femme en fauteuil roulant! Impossible de ne pas se sentir à sa place!
Points négatifs : la scène où se trouvaient les cinq instructrices avait un fond noir et n’était pas éclairée. Comme trois d’entre elles étaient habillées en noir, on voyait moins bien leurs mouvements, surtout ceux des jambes. Bon, il faut dire que j’étais tout au fond de la salle, ce qui n’aidait pas. Tout de même, j’avais plus de facilité à suivre celles qui portaient du blanc ou du rouge. Aussi, question de donner au cours une ambiance festive, cris de motivation et sifflets sont abondamment utilisés (je me sentais parfois comme dans un « rave » des années 90!). Bon à savoir si ce type d’énergie n’est pas votre fort.